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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 02:56

Depuis l'adoption, à l'unanimité du Conseil municipal en mars 2002, de l'Agenda 21 de la Ville de Rezé, de nombreuses actions ont été engagées. La plupart ont donné lieu à des réalisations. Certaines ont évolué. Quelques unes ont été ajoutées.

Le nombre d’actions inscrites à l’Agenda 21, depuis le lancement des actions 2003-2004 (36 actions) ne cesse d’augmenter.Le projet initial se consolide et implique de plus en plus les citoyens.

Les premières actions de l’Agenda 21 étaient essentiellement issues du programme d’actions municipal de la ville (PAM) déclinaison en objectifs opérationnels du projet politique porté par le Maire et ses colistiers. Une fois devenues pérennes, ces actions ont laissé la place dans l'Agenda 21 à de nouvelles actions et ont intégré le PAM en tant qu’actions régulières prises en compte dans l’activité quotidienne des services. L’Agenda 21 développé entre 2002 et 2009 a été élaboré en grande partie par les services municipaux en lien étroit avec les élus ayant reçu délégation du Maire. L’objectif était alors d’avancer dans une démarche d’exemplarité afin de créer un effet d’entraînement pour l’ensemble du territoire et ses habitants.

Afin de donner une base encore plus solide et d’étayer sa démarche d’Agenda 21, la Ville de Rezé a signé une convention de recherche innovation avec l’entreprise Veolia Environnement en 2008, pour une période d’un an et demi, dénommée « projet Prisme » ou « Programme Rezéen pour l'Innovation Sociale et la Maîtrise de l'Environnement ». Celui ci avait pour objectif d’établir un diagnostic environnemental et un état des « représentations mentales » des habitants et de hiérarchiser les impacts de l’activité économique et de la vie urbaine à Rezé, sur l’environnement et les modes de vie.

• Le recueil et l’analyse des données environnementales, sociales et économiques disponibles concernant la ville de Rezé et Nantes Métropole.

• Un diagnostic environnemental et un diagnostic social. Le premier étudie les impacts environnementaux des activités présentes sur la commune. Le second va analyser les modes de vie, les comportements vis-à-vis de l’environnement et la perception de la population sur des thèmes du développement durable.

• Une concertation de la population. Les résultats de ces études ont été présentés aux habitants, industriels, associations et administrations afin de définir des priorités d’actions. Bien qu’objet de débats internes et de critiques, du fait de la coopération avec une grande entreprise privée, le projet « Prisme » a permis d’ouvrir de nouvelles pistes de réflexions, d’accroître la participation des services mais aussi et surtout de mieux associer les habitants.

Un des cinq objectifs de la finalité n°1 identifié à l’Agenda 21 est de sensibiliser et d’accompagner les rezéens dans leurs efforts pour réduire les consommations d’énergie. Dans ce cadre, l’action « proposer aux rezéens des conseils en énergie sur la base de la photographie thermographique ou des diagnostics thermiques sur sites avec chiffrage de travaux » s’avère concluante. En effet, à ce jour près de 250 habitants ont pu bénéficier de conseils personnalisés et gratuits de l’association Alisée pour améliorer l’efficacité énergétique de leur logement. Cette expérience a également conduit à l’accompagnement individuel, par cette même association, de 5 familles volontaires durant 6 mois dans la définition de projets de travaux pour la maîtrise de l’énergie : appropriation d’outils de suivi de consommation d’énergie, présentation des différents dispositifs d’aides financières, réalisation de bilans thermiques simplifiés, et rencontres avec des artisans.

 

Plus de précisions ici

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 11:14

Source : Ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement

 

Depuis le 22 février 2012, les fonctions de ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement sont exercées par François Fillon, Premier ministre.

M. Thierry Mariani est nommé ministre auprès du ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, chargé des Transports et M. Benoist Apparu est nommé ministre auprès du ministre de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement, chargé du Logement.
 

 

Le réseau Natura 2000 est un ensemble de sites naturels européens, terrestres et marins, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces sauvages, animales ou végétales, et de leurs habitats. Natura 2000 concilie préservation de la nature et préoccupations socio-économiques. En France, le réseau Natura 2000 comprend 1753 sites.

 

La DREAL vient de mettre en ligne un site internet dédié exclusivement au réseau des sites Natura 2000 en Picardie.

 

Celui-ci a pour vocation de regrouper l’information et d’en faciliter l’accès, en particulier pour les pétitionnaires dans le cadre de l’évaluation des incidences. On y retrouve des recherches multicritères, des fiches par sites, des actualités, les coordonnées des animateurs des sites....et bien d’autres informations encore, alimentées par les acteurs du réseau.
Voir le site http://www.natura2000-picardie.fr

 

 

Quelles sont les priorités d’action du ministère ?

17 novembre 2009 (source du ministère)

Il s’agit de mener la « métamorphose » de notre société pour qu’elle puisse affronter la raréfaction des ressources naturelles et les changements climatiques. Cette métamorphose doit constituer un nouveau moteur pour l’économie.

 

Les chantiers prioritaires du ministère couvrent un champ très large :

  • faire émerger un nouveau modèle économique et social, celui de la croissance verte en développant les technologies vertes et en mobilisant un ensemble d’outils le plus large possible en faveur du développement durable : réseau scientifique et technique, recherche et innovation, certifications environnementales, éco-labels, fiscalité verte, dispositifs incitatifs...
  • intégrer les problématiques de développement durable dans toutes les politiques du ministère en garantissant la mise en œuvre du Grenelle et sa déclinaison territoriale dans tout le pays ;
  • assurer le succès des négociations internationales sur le climat, et y défendre la volonté française d’aboutir à un accord sur des objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’aide à l’adaptation des pays en développement aux conséquences du changement climatique ;
  • réaffirmer la vocation maritime de la France, en s’appuyant sur le Grenelle de la mer pour favoriser la protection du patrimoine marin et de ses ressources ;
  • mettre en œuvre une politique de lutte contre le changement climatique et de promotion des énergies vertes ;
  • revoir l’organisation des transports en privilégiant systématiquement le développement durable dans les choix opérés : développer la multimodalité, créer une offre de transports plus durables, mais également traiter à la bonne échelle et de façon globale les questions de desserte des métropoles régionales et des centres économiques, ainsi que la problématique des déplacements dans les agglomérations ;
  • mettre en place une politique durable du logement  : construire davantage, construire mieux et participer à l’aménagement de quartiers durables et de villes porteuses d’urbanité ;
  • préserver la biodiversité, gérer efficacement les ressources (y compris les espaces) et protéger les espèces et les milieux naturels, l’eau notamment : politiques de protection, de restauration et de valorisation adaptées, politiques d’urbanisme et de logement permettant de maîtriser l’urbanisation et de limiter l’étalement urbain ;
  • prévenir les risques, qu’ils soient sanitaires, technologiques ou naturels, et assurer la sécurité (industrielle, aérienne...) : démarches globales d’identification des risques, de hiérarchisation, de réduction à la source, de prévention, de réduction de la vulnérabilité et de gestion, avec une vigilance toute particulière vis-à-vis des problématiques sanitaires et des risques émergents.
     
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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 22:38

En 2012, la rue Gambetta, la Grand-place et la place du Théâtre de Lille Nord verront l'éclairage public modifié. Objectif : réaliser des économies d'énergie, mettre en valeur les façades et « éclairer plus juste », selon Philippe Tostain, élu (Verts) en charge de l'éclairage à la mairie de Lille. « En descendant les points lumineux, les enseignes des magasins sont devenues plus visibles et certaines vitrines plus contrastées, ce qui incite aussi les commerçants à baisser l'intensité", explique Philippe Tostain. Depuis sept ans, 10 000 des 24 000 foyers lumineux de la ville ont ainsi été rénovés pour réaliser 42 % d'économie. La ville dépense désormais 23 ? par an et par habitant pour ses 4 150 heures d'éclairage public.

Source la lettre du cadre

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 16:15

En 2005, les travaux d'une zone d'activité de l'agglomération Perpignan Méditerranée ont détruit une parcelle de 500m2 d'Euphorbe de Terracine à Carnet en Roussillon. Or cette plante est protégée. Elle ne subsiste que dans 5 Départements. La préfecture et le parquet du Tribunal de Grande instance ont autorisé à titre exceptionnel l'agglomération à demander une dérogation a posteriori à l'interdiction générale de détruire les milieux propres aux espèces protégées, mais ils ont exigé des mesures compensatoires. Missionné par l'agglo, le bureau d'études de l'Office national des forêts propose la réintroduction de la plante sur 24ha (trois fois le milieu détruit) et identifie des zones favorables à Canet et Toreilles. La proposition, adoptée en Conseil national de protection de la nature. La facture sera salée : 1.77 millions d'euros HT pour acheter le foncier , recréer le biotope et entretenir les plantations durant trente ans.

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 14:14

La notion de Ville Durable n'est pas une utopie, elle figure en bonne place dans le Grenelle de l'environnement. Elle intègre des partis pris écologiques, des enjeux économiques, environnementaux, culturels et sociaux que nombre d'élus ou de citadins, d'urbanistes et d'architectes, de promoteursou d'entrepreneurs peuvent désormais prendre en compte pour façonner un quartier et bientôt une ville "durable".

 

Comment?

Adopter une démarche locale durable qui intègre la gestion et le traitement des déchets, l'assainissement des eaux usées, les choix énergétiques, les espaces verts et la bio diversité, les nuisances sonores, l'éducation à des comportements éco-responsables.

 

Choisir des modes de transports non polluants qui favorisent les économies d'énergies et les énergies renouvelables véhicules électriques, transports en commun, tramway, vélos, pistes piétonnes... Les transports constituent presque la moitié de la consommation mondiale de pétrole. Une ville durable favorise les transports en commun.

 

 

HQE, une nouvelle ambition pour les bâtiments...

Le principe HQE regroupe un faisceau d'objectifs, de cibles que les urbanistes, les architectes, les promoteurs ou les particuliers doivent considérer lors de la conception d'un bâtiment. Cette approche de qualité est adaptée à chaque projet. La démarche HQE prend en compte les fonctions, les contraintes et les besoins du citadin dans son contexte humain, social, économique, spécifique autant d'éléments qui varient toujours selon le lieu, l'époque et les caractéristiques du projet.

 

Pour obtenir le label HQE, le bâtiment doit atteindre des cibles : éco-construction, éco-gestion, confort, santé.

Eco-construction : favoriser les relations harmonieuses du batiment avec son environnement immédiat, choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction, Chantier à faible impat environnemental.

 

Eco-cogestion

Gérer l'énergie, l'eau*, la gestion des déchets d'activités, maintenance, pérennité des performances environnementales. * Chaque Français consomme en moyenne 150 litres d'eau par jour, et seulement 1% est bu. Dans un quartier durable, cette consommation peut être divisée par deux.

 

Confort : Hygrothermique, accoustique, visuel, olfactif

 

Cibles de santé : Qualités sanitaires des espaces, de l'air, de l'eau pour restaurer, protéger et gérer la biodiversité. Les arbres, les buissons, les haies, les clôtures végétales, les espaces verts, mais aussi les murs et les terrasses ou toitures végétalisées jouent un rôle majeur dans la ville durable. Ils embellissent et aident  à compenser les émissions de CO2.

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 11:44

Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie

Toyota Valenciennes: premier site industriel français à intégrer le mur solaire SolarWall

ToyotaOnnaing, le 20 juin 2011 – Toyota Onnaing, site de production de la Yaris, a inauguré ce jour, le premier mur solaire SolarWall® intégré à un site industriel en France. Cette technologie de chauffage solaire de l'air répond aux engagements de Toyota Motor Manufacturing France, TMMF, de déployer les énergies renouvelables afin de réduire les émissions de CO2.

Depuis sa nomination en 2007 par Toyota Motor Corporation, comme site éco-responsable pour ses performances environnementales, TMMF a initié une première démarche en 2008 : l'installation d'une membrane photovoltaïque sur le toit de son bâtiment logistique. Cette réalisation marquait une étape déterminante dans le développement des énergies renouvelables avec la volonté de poursuivre le déploiement des technologies vertes sur son site.

D'une surface totale de 400m2, le mur SolarWall® est intégré à la façade sud du bâtiment des presses. Cette installation permettra de réduire de près de 25% l'énergie normalement utilisée pour une unité de chauffage du bâtiment, ce qui représente une réduction de 20 tonnes de CO2 par an. De plus, il permettra de réaliser une hausse moyenne de la température de l'air entrant de 9°C durant les mois les plus froids.
« Le mur solaire, résolument innovant permet de trouver une solution de chauffage naturelle et durable et de limiter ainsi l'empreinte écologique du site de TMMF » a précisé Makoto Sano, Président de TMMF.

« Cette réalisation marque une étape décisive dans le développement de la technologie SolarWall® en France car elle représente la première réalisation sur un site industriel. » commente Anouck Colson, directrice déléguée de SolarWall Europe.


Ce projet test, soutenu par l'ADEME Nord-Pas de Calais, bénéficie de campagnes de mesure réalisées à 2 années d'intervalles afin d'évaluer la performance de l'équipement.

 

Qui est l'ADEME? C'est l'agence de l'Environnement et de la maîtrise de l'Energie. 

Statut :   Etablissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle conjointe des ministères en charge de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, del'Enseignement Supérieur et de la Recherche et de l'Économie, des Finances et de l'Industrie.

Missions :   L'ADEME participe à la mise en oeuvre des politiques publiques dans les domaines de l'environnement, de l'énergie et du développement durable. Afin de leur permettre de progresser dans leur démarche environnementale, l'agence met à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public, ses capacités d'expertise et de conseil. Elle aide en outre au financement de projets, de la recherche à la mise en œuvre et ce, dans les domaines suivants : la gestion des déchets, la préservation des sols, l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables, la qualité de l'air et la lutte contre le bruit. 


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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 21:58

Entretien, source le monde du 6 septembre 2011

Elinor Ostrom,78 ans, est américaine et une des rares femmes à avoir reçu le prix Nobel d’économie (obtenu en 2009). Cette distinction couronnait ses travaux sur la gestion coopérative des biens communs, au premier rang desquels les ressources naturelles.

Peut-on gérer les biens communs sans les détruire?

Oui, à condition de reconnaître leur valeur sur le long terme et que ce qu’on leur fait peut affecter leur pérennité. Si, de surcroît, les gens établissent une bonne communication, ils peuvent définir des règles qui organiseront le partage de la ressource en préservant son intégrité.

Cette gestion doit-elle être du ressort de l’Etat?

Non. L’Etat se situe très haut, alors que les ressources locales dont nous parlons sont diverses. Il ne peut donc y avoir un jeu unique de règles pour des systèmes écologiques qui diffèrent. Mais un gouvernement national peut mener un travail très important de fourniture d’une information exacte, solide, scientifique. Et l’Etat peut informer les acteurs du déroulement des processus de gestion, aider à créer de petites unités de gestion.

S’agit-il d’utiliser la démocratie pour résoudre la contradiction entre économie et écologie?

Oui, en ayant l’idée que la démocratie devrait être polycentrique, c’est-à-dire établir un système qui présente différents niveaux de gouvernance – petits, moyens et grands – à partir desquels on peut s’organiser de façon autonome. 

La théorie dominante recommande de se fier aux marchés, aux droits de propriété et à l’idée que, si les individus possèdent les ressources, ils en prendront soin. Qu’en pensez-vous?

Utiliser les seules incitations des marchés pousse à surexploiter rapidement la ressource. Par exemple, en pêcherie, si vous vendez le poisson et retournez pêcher davantage, tant qu’on peut vendre, cela conduira probablement à une surpêche. Mais, si l’on établit une règle commune pour que ne pas pêcher une partie de l’année, les pêcheurs gagneront plus d’argent sur vingt ans, car la filière restera productive
La théorie du marché est bonne pour les biens privés qui présentent peu d’externalités, c’est-à-dire d’impact environnemental non pris en compte dans le prix du bien. En ce qui concerne les grands systèmes – océans, forêts, atmosphère –, elle n’est pas efficace, parce que ces biens présentent trop d’externalités.

Pourquoi un propriétaire ne voit-il pas à long terme?

Parce qu’il ne possède qu’une partie de la ressource totale. S’il se limite, il pense qu’il aurait pu prendre plus et perçoit donc la limitation comme une perte. 

Si la fixation de règles par la communauté est le bon outil, pourquoi n’est-il pas plus répandu?

De nombreuses études ont montré ses effets positifs, mais, depuis un article très important de Kenneth Hardin, en1968, sur «la tragédie des communs», la théorie économique s’est développée sur le postulat qu’il était impossible pour les locaux de s’auto-organiser afin de gérer les ressources. Quand les gens ne se connaissent pas, c’est vrai. Mais quand les gens communiquent, la gestion coopérative devient possible.

Comment aborder la question des biens communs mondiaux?

Par une approche polycentrique. L’élaboration d’un traité international de réduction des émissions de gaz à effet de serre prend un temps énorme. Il faudrait commencer par agir aux différents niveaux, voir ce qu’on peut faire sur le plan local, sans attendre une règle générale. Je suis optimiste sur la capacité d’agir à la base

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 17:15

La CIMV,  compagnie industrielle de la matière végétale, acteur de l'aménagement du territoire, PME française conçue en 1998 teste un projet sur la ZA, zone d'activité de la commune de Pomacle et Bazancourt (Marne) près de Reims : le fonctionnement d'une bio raffinerie, usine d'apparence comme les autres et dont la matière végétale obtenue est issue de la "chimie verte".

Le programme Biocore coordonné par l'INRA (Institut national de la recherche agronomique) est financé par l'UE. Ce démonstrateur est chargé de concevoir un biocarburant de deuxième génération ou des molécules chimiques et des polymères converti d'une matière première totalement végétale par la transformation de résidus agricoles et forestiers. Le projet fédère 24 universités et organismes de recherche et même un Institut indien. Le financement communautaire prévoit une dépense de 13,9 millions d'euros.

De la cellulose est extraite de la raffinerie ce qui permet d'en faire de la pâte de papier, de l'Ethanol pour carburant ou des polymères plastiques voire même des additifs pour l'alimentation animale.

Auparavant, 7 brevets internationaux ont été déployés et une somme de 30 millions d'euros a été investie. La prochaine étape réside dans la phase industrielle selon le président de la compagnie industrielle de la matière végétale : deux usines de production capables de traiter plusieurs centaine de milliers de tonnes de paille par an seront construite d'ici deux ans, une en France et l'autre aux Etats-Unis pour un pétrolier. 

L'enjeu pour l'Inra, plus qu'économique est surtout sociétal. «La biomasse végétale est la seule ressource renouvelable qui permette de répondre aux besoins de l’humanité à la fois en énergie et en matériaux»,  selon Michael O'Donohue. Les sous-produits de la cellulose sont intégralement exploités et permettent une suppression des déchêts qui auparavant étaient essentiellement brûlés. 

Le chercheur évoque cependant deux freins au développement de cette éco-filière : des investissements très lourds d'une technologie plus complexe que pour les biocarburants issus de cultures. Il souligne par ailleurs les incertitudes sur l'approvisionnement en matière première, qui même avec des fournisseurs locaux dont le risque de déficit est réel et lié à la sécheresse du printemps et du début de l'été. 

Le monde connaît aujourd'hui près de 150 unités de production de biocarburants de deuxième génération essentiellement en Amérique du Nord et en Asie. Aucune n'a encore atteinte l'échelle industrielle. En France les projets de biocarburants de deuxième génération se compte avec les doigts de la main.

 

Source : Le monde du 6 septembre 2011.

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 07:24

EDF va immerger mercredi 31 août 2011 au large de Paimpol (Côtes-d'Armor) sa première hydrolienne, une turbine sous-marine qui transforme en électricité l'énergie des courants sous-marins, a annoncé le groupe français.

D’un diamètre de 16 mètres et d’une puissance de 500 kilowatts (KW), la première turbine sous-marine d’EDF, construite par l’irlandais OpenHydro, va être installée dans l’après-midi par une barge spéciale près de l’île de Bréhat, à une profondeur d’environ 35 mètres.

Non connectée au réseau électrique, cette hydrolienne test sera remontée à la surface en octobre. L’an prochain, ce sont quatre hydroliennes qui seront immergées, puis reliées par un câble au réseau électrique sur la terre ferme pour une mise en service attendue à l’automne 2012.

Objectif pour le premier producteur d’électricité mondial: confirmer que la technologie des hydroliennes, encore balbutiante, est viable sur les plans technique, économique et environnemental. Si les tests devaient être concluants, cette technologie pourrait donner naissance à une filière de production d’électricité à part entière.

Electricité pour environ 2.000 foyers- Estimé par EDF à 40 millions d’euros, le projet reste pour l’instant modeste: avec 2 mégawatts, les quatre turbines sous-marines produiront de l’électricité pour environ 2.000 foyers.

Mais selon EDF, le potentiel électrique exploitable des hydroliennes est estimé entre 2,5 et 3,5 gigawatts (GW) dans l’Hexagone, soit environ 3 à 5% de la production actuelle d’électricité de la France.

Quelques hydroliennes expérimentales ont déjà été installées dans le monde, en Ecosse et au Canada notamment.
En France, une première hydrolienne conçue par l’entreprise bretonne Sabella avait été testée dès 2008 dans l’estuaire de l’Odet, une rivière du Finistère.

Les chantiers navals militaires DCNS, qui détiennent 8% de l’irlandais OpenHydro, sont partie prenante au projet.

Si l'on peut se réjouir de l'initiative, on peut en revanche s'interroger sur le fait qu'aucune PME ne soit associée dans ce contexte. On sait pourtant l'importance de développer le réseau d'entreprise dans le secteur de l'innovation notamment en ce qui concerne les besoins d'embauches, le chômage étant en France très important. On espère donc que ces expérimentations ne favoriseront pas que le seul monopôle d'EDF mais permettrons un vrai démarrage de la filière pour de nombreux acteurs. 

Plus d'information sur le sujet

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 18:36

La France est une tortue, l'éolien et le solaire, elle n'aime pas trop. Pour ce qui est de l'énergie de l'eau, elle pourrait y trouver son élément et remplir les objectifs d'électricité d'origine renouvelable dans la consommation française fixés à 23% pour 2020. L'enjeu est donc de grande envergure et l'espoir d'une aide d'un engagement fort des pouvoirs publics a été rappelé par Gisèle Gautier, Sénatrice UMP dans un rapport remis au Premier Ministre en 2010 portant sur les énergies marines.

L'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER), porte un projet de plate forme technologique visant à permettre à la filière de s'organiser et aux acteurs concernés de mutualiser les ressources. Ce projet est en passe d'être retenu dans le cadre de la stratégie gouvernementale des investissements d'avenir. DCNS, EDF, STX, Areva, Alstom, Technip, sont des petites et moyennes entreprises spécialisées dans les énergies marines et se sont réunies autour d'un grand groupe industriel "FRANCE ENERGIE MARINE". Mais ces acteurs ne sont pas les seules dans l'aventure puisque 6 régions de bords de mer (Aquitaine, Bretagne, Pays de Loire, Basse Normandie, PACA et Réunion) s'investissent dans le projet, ainsi que des établissements de recherche comme le centre national de la recherche scientifique (CNRS), L'Ecole centrale de Nantes ou l'université de Bretagne occidentale. Le projet fédère pas moins de 55 chercheurs et techniciens! sur dix ans, si le Gouvernement vient à l'accepter, le budget accordé sera de 142 millions d'euros sur dix ans dont 43 au titre du poste "investissement d'avenir". 

A l'heure actuelle, les milieux marins, l'éolien offshore, l'énergie marémotrice et les énergies marines sont à l'état embryonnaires et n'arriveront à maturité que dans une dizaine d'années. Il s'agit par conséquent de faire émerger les technologies d'exploitation des courants marins, des marées, des vagues, des différentiels de température, ou de salinité.

 

L'idée est donc de rassembler les compétences publiques dans des pôles d'excellence et d'apporter un soutien à l'innovation et les tests des démonstrateurs, c'est à dire aux essais de machines placées en conditions réelles. 

Dans le cadre des investissements d'avenir, l'entreprise Sabella a déjà bénéficié d'une aide de l'Etat étant pionnière dans le domaine des énergies de la mer, et qui prévoit début 2012 d'immerger au large de l'île Ouessant une hydrolienne, sorte d'éolienne sous marine qui s'actionne par la force des courants, capable de fournir 25% de l'alimentation électrique de l'île!!.

 

L'Europe n'est pas en reste puisque la France a prévu de présenter 3 projets de développement des énergies marines au fonds NER300, dispositif créé dans le cadre du paquet énergie-climat pour favoriser l'énergie de technologies décarbonées

 

En Martinique, 2 projets de "fermes" d'hydroliennes et d'éoliennes flottantes financées en partie par EDF Energies nouvelles ont donc été présentées et dans les côtes d'Armor, une étape supplémentaire est prévue : une hydrolienne de 16m d'envergure sera immergée à 15 km de profondeur au large de Paimpol pour y être testée durant 2 mois. 

«Ce sera une première mondiale, assure Cyril Abonnel, responsable du projet. Après des années d’études, nous entrons dans une phase de concrétisation. Le paysage est vraiment en train de se structurer en France.»

Car la France dispose de 11 millions de km2 de zones maritimes en Europe ou autour de ses territoires ultramarins. Elle envisage  donc de concurrencer les pionniers en la matière, le Royaume Uni, l'Irlande ou le Danemark.

 «Nous bénéficions du deuxième potentiel en Europe pour l’énergie des courants, celle des vagues ou encore l’éolien offshore », assure M. de Roeck. 

Du reste, il existe d'autres solutions prometteuses comme l'énergie thermique des mers, pouvant contribuer à permettre aux DOM-TOM de sortir de leur dépendance énergétique. 

Source : Le Monde du 5 Août 2011

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Titulaire d'un Master administration de l'entreprise, d'une licence de droit public 
Lauréat des concours administratif de rédacteur territorial 2011 et d'attaché territorial 2012 et Inspecteur des finances publiques
  • Thomas Bonne Titulaire d'un Master administration de l'entreprise, d'une licence de droit public Lauréat des concours administratif de rédacteur territorial 2011 et d'attaché territorial 2012 et Inspecteur des finances publiques

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